
Projet Gare-Bécannes
Projet Gare-Bécannes
Le projet Gare-Bécannes est à la fois un projet de désenclavement, d’aménagement et de développement de la ville. Il s’étend sur 100 hectares dont 37 aux Bécannes.
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Projet Gare-Bécannes
Le projet Gare-Bécannes est à la fois un projet de désenclavement, d’aménagement et de développement de la ville. Il s’étend sur 100 hectares dont 37 aux Bécannes.
Il concerne la partie nord de La Verrière autour de la gare, le long de la voie ferrée et de la RN10. L’idée première est de favoriser la venue d’emplois en lien avec les deux grandes activités déjà présentes à La Verrière : l’automobile (Valéo) et la santé (MGEN). Cette volonté concerne aussi la friche Alcatel entre Valéo et le quartier artisanal de l’Agiot. Ces activités pourraient être complétées par des centres de recherche et de formation, des résidences d’étudiants ou hôtelières.
Le projet concerne également le sud de la gare avec les terrains des Bécannes. Il s’agit de grands espaces situés au-delà des cités Orly Parc, vers Coignières. Ces terrains pourraient accueillir un EcoQuartier de 1800 logements.
Pour mener le projet, un comité de pilotage a été constitué en 2012 : il est composé de représentants de la ville de La Verrière, de la CASQY, de l’État, du conseil général, du conseil régional, de l’Établissement Public Paris-Saclay (EPPS) et de l’Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne (AFTRP). La CASQY est chargée du suivi opérationnel des projets et a désigné comme chef de projet une des ses urbanistes, Fanny Chaput. Par ailleurs, l’équipe de Christian Devillers, un des quinze urbanistes du Grand Paris, a été choisi par le jury de la CASQY pour la maîtrise d’œuvre.
La Concertation
Début 2013, la concertation autour du projet Gare-Bécannes a été lancée pour associer les habitants et faire appel à leur « expertise d’usage » (comme le prévoit la délibération du conseil communautaire en date du 19 mai 2011 portant prescription des objectifs et modalités de concertation du projet gare-Bécannes.).
Cette démarche de dialogue est animée par le bureau d’étude Attitudes Urbaines.
Retrouvez la délibération du 19 mai 2011 dans l'onglet documents.
Les grandes étapes du calendrier et de la concertation
Janvier 2013 : lancement de la concertation
Février 2013 : Ateliers habitants + Élaboration du diagnostic
Avril 2013 : Formalisation du diagnostic / concertation avec les partenaires
Juin 2013 : Ateliers habitants : travail sur le schéma de cohérence et les objectifs de la charte de développement durable
Fin Juin 2013 : Balade festive - Présentation des grandes lignes du schéma de cohérence
Automne 2013 : Réunion publique - Présentation du schéma de cohérence
Printemps 2014 : Réunion publique + Présentation du parti urbain d’ensemble, plan plus détaillé de l’aménagement
Janvier/février 2015 : ateliers de concertation autour du projet, ouverts aux habitants
Février 2015 : réunion publique de restitution/synthèse
Printemps 2015 : délibération de création de la ZAC
Grandes orientations du projet Gare-Bécannes
Fin 2013, le schéma de cohérence et la charte d’aménagement durable du projet Gare-Bécannes étaient présentés au public. Ils déterminent les grands principes de l’aménagement du futur quartier.
Cette étape importante est l’aboutissement d’une concertation de plusieurs mois qui a associé l’ensemble des Verriérois qui le souhaitaient. Des ateliers, des réunions publiques, des balades urbaines ont été organisées et ont permis aux habitants et à tous ceux qui vivent la ville au quotidien d’être partie prenante de ce grand projet.
En mai 2014, leur était également présenté le “parti pris urbain”, étape qui définit de manière plus précise les choix d’aménagement portés par le projet.
Permettre aux Verriérois de se loger :
Chaque année, des habitants (entre 30 et 40 par an) quittent la ville, faute, bien souvent, de ne pouvoir s’y loger selon leur souhait. En 2013, La Verrière est même passée sous le seuil des 6 000 habitants. Le développement de la ville permettra donc d’endiguer cette baisse, de répondre aux besoins actuels des Verriérois, mais aussi d’accueillir les salariés actuels et futurs de la ville et des environs ainsi que de nouveaux habitants. Dans les 15 ans à venir, ce sont 1500 à 1800 logements qui seront construits, dont une première tranche avant 2020. Ils seront pensés pour les familles, les étudiants, les personnes âgées…. Et prendront la forme de petits collectifs, de maisons de ville, de maisons individuelles voire même de parcelles à bâtir. L’objectif pour la ville est de passer de plus de
70% de logements sociaux à 50%. Le quartier Gare-Bécannes sera donc mixte avec une majorité de logements en accession libre ou à prix maîtrisés.
Bâtir un cœur de ville :
Le projet Gare-Bécannes ne sera pas un projet fermé sur lui-même. Il est pensé pour s’intégrer à la ville existante. Il permettra d’accueillir les services et les commerces en s’appuyant sur le commerce existant autour d’un cœur de ville. La notion de “cœur de ville” est souvent revenue dans les concertations et il est attendu par les habitants. Le projet imagine donc une gare ouverte côté "La Verrière" avec des lieux de vie pour toute la population. Il s’agira d’un lieu central probablement plus dense d’où partiront des cheminements piétons et cyclistes pour desservir tous les quartiers, qui facilitera les stationnements et sera accessible en moins de 20min à pied de tous les points de la ville. Ce projet, parce qu’il s’accompagnera d’un accroissement de la population, devra aussi permettre d’accueillir de nouveaux services comme une crèche, une école, un gymnase…
Préserver l’environnement naturel
Le nouveau quartier a entièrement été conçu à partir des qualités environnementales du site et notamment de ses espaces naturels. La gestion de l’eau sera repensée, les espaces naturels préservés et les initiatives environnementales encouragées : agriculture urbaine, jardins familiaux…
Faciliter les déplacements
Ce projet devra aussi créer des conditions d’accès et de circulation favorables. Cet aspect-là est primordial et travaillé depuis le début en parallèle du projet de développement des Bécannes. L’entrée de ville, si compliquée à ce jour, va être repensée. D’ici 2017-2018, le carrefour de la Malmedonne sera redessiné pour permettre une liaison directe avec Maurepas et un passage sous la gare rehaussé pour que les bus puissent passer. Les travaux du TCSP (Transports en commun en site préférentiel) débuteront quant à eux dès 2015.
Développer la vie économique
Ce projet s’accompagne également d’un volet économique qui permettra l’accueil de près de 3000 emplois dans la zone de l’Agiot et devant la Gare. Activités marchandes, activités de services, centres de formation professionnelle… L’idée est de penser la Ville comme un lieu où l’on peut vivre, se former et travailler.
Penser la ville dans son ensemble
Le projet de Ville Gare-Bécannes n’exclut pas les autres quartiers dont le développement est pensé en parallèle. C’est le cas notamment du quartier du Bois de l’Étang pour lequel une étude a d’ores et déjà été lancée pour travailler à l’amélioration des services, des commerces et des équipements. La concertation débutera prochainement notamment sur l’offre de commerce et sa localisation dans le quartier. Pour les habitants du village, la proximité du cœur de ville est favorisée par l’ouverture du parc du château. Le quartier d’Orly Parc, par sa proximité, bénéficiera, quant à lui, des atouts du nouveau quartier.
Des financements en partie trouvés
L’aménagement du TCSP est déjà financé et les travaux débuteront en 2015. Le réaménagement du Pôle Gare et de la Malmedonne sera quant à lui financé par des subventions, par l’État, le Conseil général, le Conseil régional et la CASQY. Le reste des aménagements et des équipements intègreront une Zone d’Aménagement Concerté et seront financés par la vente de terrains aux promoteurs qui construiront les logements et les locaux d’activité et de service. La gestion et l’entretien des espaces seront partagés entre la CASQY (pour ceux qui sont d’intérêt communautaire) et la Ville qui pourra compter sur de nouvelles recettes avec l’arrivée de nouveaux habitants et d’entreprises.
Concertation et création d’une ZAC
En 2015, le projet urbain Gare-Bécannes entre dans une nouvelle phase, qui intègre à nouveau la concertation des habitants. Le plan-guide du quartier Gare-Bécannes leur a été présenté lors d’une réunion publique fin 2014, faisant apparaitre les découpages du futur quartier et les aménagements urbains envisagés : habitations, équipements municipaux (école, gymnase…). Rappelons que ces projections reprennent les principes structurants de ce projet, à savoir : celui de la mixité tant dans les environnements, les cadres de vie ou les architectures que dans le type d’habitation.
Téléchargez le plan-guide projet dans l'onglet "documents."
En 2015, une exposition évolutive a pris place dans le hall de la mairie de La Verrière, dans le cadre de la création de ZAC. Également disponible en consultation sur place : l’étude d’impact conduite autour du projet Gare-Bécannes. Documents à retrouver dans l'onglet "documents"
L’étude d’impact de la ZAC gare-Bécannes, et l’avis de l’autorité environnementale ont été mis à disposition du public du 2 Novembre au 21 Novembre 2015, à la mairie de La Verrière. Par délibération, le conseil communautaire de la CASQY a approuvé le bilan de la mise à disposition du public de ces documents. Retrouvez cette délibération dans l'onglet "documents".
Après de nombreuses procédures administratives, la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Gare-Bécannes a été créée. Il s’agit de l’outil juridique qui lancera officiellement le début de l’opération et conduira aux débuts des travaux. Retrouvez dans l'onglet "documents" l’arrêté préfectoral du 29 février 2016 instaurant la création de la ZAC Gare-Bécannes.
2018 : La persévérance finit par payer
Après 3 ans de blocage par Saint-Quentin-en-Yvelines, La Verrière a réussi à remettre l’agglomération à la table des négociations. La Verrière et Saint-Quentin-en-Yvelines ont acté de nouvelles orientations pour un projet plus ambitieux en termes de développement économique, en conservant l’ambition d’un éco-quartier dynamique avec des cheminements piétonniers agréables, des commerces et des équipements publics. Cette évolution s’est traduite par une délibération votée à la fois au conseil municipal et au conseil communautaire au mois de février.
Le projet intègre désormais l’ensemble de la ZA de l’Agiot, véritable vitrine sur la RN 10, en lien avec la création du futur pôle gare multimodal et la création du carrefour de la Malmedonne. La construction de 1000 nouveaux logements en 10-12 ans est bien évidemment maintenue sur le secteur initial dit des Bécannes. Et une réserve foncière de 4,5 hectares sera à urbaniser dans un deuxième temps afin de terminer le projet de 1800 logements. Ces modifications complètent et modifient à la marge le projet, mais les grands principes sont maintenus :
Il est toujours question de développer un véritable cœur de ville mixte à proximité immédiate de la gare.
La construction de nouveaux logements individuels et collectifs est toujours une priorité : 75 % de logements en accession libre et à prix maîtrisés et 25 % en locatif social. La poursuite des discussions avec Saint-Quentin-en-Yvelines permettra d’affiner ces proportions, de définir les aménagements d’équipements publics induits par cette nouvelle urbanisation et de préciser les modalités de financement.
La Zone de l’Agiot confirme et renforce sa dominante économique et donc créatrice d’emplois sur la N10. L’évolution du programme, du périmètre et du parti pris urbain conduit donc naturellement à reprendre les études de la ZAC, ce qui permettra d’intégrer les recommandations de l’autorité environnementale notamment lors de la reprise de l’étude d’impact du projet. Cette évolution permettra aussi de proposer un quartier innovant et équilibré et de développer un pôle économique favorable au rayonnement de Saint-Quentin-en- Yvelines en intégrant de l’Économie Sociale et Solidaire. A termes, ce projet fera de La Verrière, une petite ville d’un peu moins de 10000 habitants.